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Bien-être animal Les syndicats somment les partisans de l’œuf de plein air de soutenir les éleveu

Parce qu’ils ont été nombreux à promettre aux consommateurs de ne plus distribuer que des œufs pondus en système alternatif, l’industrie alimentaire, la restauration hors domicile et la grande distribution sont priés par les syndicats avicoles de s’inscrire dans le contrat sociétal d’avenir lancé par l’interprofession.

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Dans un communiqué de presse commun diffusé le 23 décembre 2016, l’Association des producteurs d’œufs du Sud-Est (Apose), la Confédération française de l’aviculture (CFA) et l’Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (UGPVB) appellent les industries agroalimentaires et la grande distribution à « rejoindre sans délai la filière dans le contrat sociétal d’avenir ».

 

Le 22 décembre, Carrefour s’engageait à ne plus distribuer d’œufs de poules élevées en cages d’ici à 2020. Une décision qui suit le mouvement de Colruyt, Atac, Maximarché, Bi1, Monoprix, Système U, Aldi, Lidl, Sodexo, Compass Group et Elior. « Que les entreprises de la transformation alimentaire et de la distribution veuillent mettre en avant des œufs d’autres modes de production, les producteurs le comprennent, indiquent les producteurs d’œufs réunis. La production française s’est diversifiée depuis longtemps et a toujours répondu aux attentes des consommateurs. » Mais ce qui ne passe pas, c’est que les entreprises prennent ces décisions « sans accompagner les éleveurs à transformer leurs élevages ».

 

En octobre, l’interprofession présentait son projet de contrat sociétal d’avenir, visant à « assurer la transition progressive vers des systèmes alternatifs en soutenant les éleveurs qui, seuls, n’y arriveront pas. » Car l’objectif, c’est que 50 % de production d’œufs se fasse en systèmes alternatifs d’ici à 2022.

 

L’Apose, la CFA et l’UGPVB attendent des entreprises que, dans la foulée de leurs promesses d’un rayon sans œufs pondus en cages, elles s’engagent dans ce contrat, sans quoi ces chiffres ne sauraient être atteints. « Que les « censeurs » mesurent bien l’impact de toute décision, ils seront responsables des conséquences économiques et sociales de leurs positions », prévient le communiqué.

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